Ainsi, le Secrétariat permanent de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance, ( SP MABG), organe chargé d’impulser et de coordonner les actions de promotion et de suivi de la bonne gouvernance tient un atelier afin d’élaborer le projet dudit rapport.Ouvert, ce lundi 15 avril 2024, à Bobo-Dioulasso, par le Directeur de Cabinet du ministre d’État, Ministre en charge de la Fonction publique,  Mohamed Savadogo, cet atelier réunit une équipe pluridisciplinaire composée de représentants des ministères en charge de la Justice, de la Communication, de l’Administration territoriale, de la Fonction publique, de l’Économie, des Droits humains, ainsi que des institutions comme le Réseau national de Lutte anti-corruption ( REN LAC) et l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption ( ASCE LC).

Monsieur Savadogo a, à l’entame de son discours, invité les participants à observer une minute de silence à l'endroit des Forces de défense et de sécurité (FDS), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des populations tombées sous les balles assassines des terroristes.

Aux dires du Directeur de Cabinet du ministre d’État, cet atelier tire ses fondements de la volonté réaffirmée du gouvernement burkinabè de promouvoir la bonne gouvernance. « Le Burkina Faso a intégré le concept de bonne gouvernance dans ses politiques de développement en 1998 », a-t-il soutenu. A l'issue de cet atelier, il est attendu de disposer en termes de livrable, d'un rapport de qualité sur l'état de la gouvernance dans notre pays en 2023. Mohamed Savadogo dit être persuadé qu’une participation assidue de tous les acteurs et des contributions de qualité permettront d'espérer atteindre ce résultat.

Pour le Secrétaire permanent de la Modernisation de l’administration et de la bonne Gouvernance, #Dr_Sidi_Barry, chaque année on fait une halte pour analyser les acquis et les insuffisances en matière de bonne gouvernance dans notre pays en formulant des recommandations en vue d’un renforcement de la bonne gouvernance. « Nous sommes donc appelés à faire un diagnostic sans complaisance aucune dans les domaines de la gouvernance démocratique, sécuritaire, administrative, locale ainsi que dans le domaine de la gouvernance sociale et humanitaire », a-t-il invité. Pour Dr Sidi Barry, ce rapport permettra aux acteurs qui ne sont pas dans l’administration d’avoir une idée sur la photographie réelle en matière de la santé de notre système de gouvernance au Burkina Faso. Tout en remerciant les différents acteurs pour leur présence, il les a invités à une bonne participation, une assiduité, à des échanges dans le respect mutuel pour l’atteinte des objectifs dudit atelier.