En effet, la version traduite dudit document est en cours de validation durant un atelier qui se tient les 15 et 16 novembre 2022 à Ouagadougou.

Selon le directeur de la lutte contre le travail des enfants, Isso Bazié, le gouvernement burkinabè a entrepris de traduire ce décret en mooré, dioula, fulfuldé, dagara et gulmatchéma pour permettre une meilleure compréhension des concepts liés au travail des enfants, des conditions d’emploi des enfants et les travaux qui leur sont interdits par ces dernières.

Il a ajouté : « l'objectif à long terme c’est de l’étendre à la soixantaine de langues parlées au Burkina Faso pour toucher le plus de monde possible.Cela facilitera la sensibilisation sur le terrain ».

Le chargé d’études, représentant le Secrétaire général du ministère en charge du travail, Wenceslas Sakré Ouédraogo a invité, à la cérémonie d'ouverture des travaux, les participants à examiner minutieusement les différents documents soumis à leur appréciation en vue d'améliorer leur qualité et faciliter la compréhension au plus grand nombre.

Cest parce que le Burkina Faso est déterminé à éliminer le travail des enfants, que le gouvernement a adopté plusieurs textes en conformité avec les conventions N°138 de l’OIT sur l’âge minimum et N° 182 sur les pires formes de travail des enfants.

Ces textes sont : la loi n° 028-2008 /AN du 13 mai 2008 portant code du travail ; l’arrêté n°2008-027/MTSS/SG/DGSST du 26 décembre 2008, portant dérogation à l’âge minimum d’accès à l’emploi et le décret N°2016-504/PRES/PM/MFPTPS/MS/MSFNF portant détermination de la liste de travaux dangereux interdits aux enfants.

DCRP/MFPTPS