Cette 33ème session ministérielle à laquelle, ont pris part les ministres en charge de la sécurité sociale des 17 pays membres de la CIPRES, a été l’occasion pour eux, d’examiner le rapport annuel 2021, le plan d’action ainsi que le budget de l’exercice 2023 de l’organisation. Aussi, le projet des lignes directrices sur la couverture sociale des travailleurs de l’économie informelle et celui des normes de placement des fonds de réserve des organismes de prévoyance sociale ont-ils été minutieusement passés en revue.

Les ministres ont, en outre, passé à la loupe le rapport de la 32ème session ordinaire du conseil des ministres de tutelle de la prévoyance sociale tenue le 3 juin dernier à Genève en Suisse, la lettre de mission de la commission de surveillance de la prévoyance sociale et la situation des contributions des Etats membres au budget de la conférence.

Quant aux défis, il s’est agi pour les ministres chargés de la prévoyance sociale de réfléchir sur les stratégies innovantes en vue de l’élargissement de la prévoyance sociale au monde agricole et à celui de l’économie informelle dans les différents pays.

En marge des travaux, il a été procédé également à l’inauguration à Lomé, du nouveau siège devant désormais abriter la CIPRES.

En rappel, la CIPRES a été créée le 21 septembre 1993 en Côte d’Ivoire. Elle a pour objectif, entre autres, de promouvoir la prévoyance sociale et le contrôle de gestion des organismes de prévoyance sociale.

Le Burkina Faso est membre de la CIPRES à travers deux structures à savoir la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et la Caisse Autonome de Retraite des Fonctionnaires (CARFO).

DCRP/MFPTPS