La délégation, conduite par l’Inspecteur médical du Travail par intérim, Wendpanga Achille Ilboudo, est venue exposer les préoccupations de la structure au ministre en charge du Travail. Selon le chef de la délégation, les préoccupations de sa structure sont de plusieurs ordres. Il s’agit des préoccupations liées au fonctionnement, à la motivation du personnel et à l’insuffisance du matériel informatique et du budget. Concernant les préoccupations liées à la motivation financière notamment pour les agents (médecins, attachés de santé et infirmiers) venant du ministère en charge de la santé, il a expliqué que ce personnel qui a quitté la Fonction publique hospitalière au profit de la Fonction publique d’Etat se retrouve avec un gap entre ce qu’ils percevaient dans leur ministère d’origine et ce qu’ils perçoivent maintenant. Cette situation à l’en croire est une source de démotivation et de départ des agents. « Cela fait que l’IMT se retrouve dans un perpétuel recommencement », a-t-il justifié. La question d’ordre matériel se résume au manque d’équipements de protection individuelle et de cartes professionnelles. M. Ilboudo a soutenu que le manque de matériel de protection expose les agents aux risques professionnels.

L’insuffisance du budget de fonctionnement a également été soulevée lors de la rencontre. Face à toutes ces préoccupations qui plombent sérieusement le fonctionnement de l’IMT de l’avis de Wendpanga Achille Ilboudo, le ministre d’Etat Bassolma Bazié s’est dit déterminé à trouver des solutions et de faire en sorte que l’IMT puisse être dynamique. Ainsi, il envisage prospecter d’éventuels partenariats avec des Inspections du travail d’autres pays en vue de soutenir le fonctionnement de l’IMT. Le ministre d’Etat s’est engagé à effectuer une sortie de terrain de contrôle en avril avec le personnel de l’IMT en vue de toucher du doigt, les réalités. L’IMT œuvre dans le domaine de la santé et sécurité au travail pour éviter les risques professionnels.