Selon les initiateurs, cette activité s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale de la sécurité et santé au travail (JMSST) et de la Journée africaine de la prévention des risques professionnels (JAPRP) 2024. L’ouverture de l’atelier qui a été présidée par le chargé de mission, Jude Ouédraogo, vise à mener des réflexions, des partages d’expériences et à capitaliser les bonnes pratiques afin de renforcer le traitement des risques professionnels au Burkina Faso.

Des communications sur les textes régissant le fonctionnement des Comités de sécurité et santé au travail (CSST), les bonnes pratiques de ces CSST et la prévention des risques professionnels ont été proposées aux participants qui sont des acteurs intervenant dans le domaine de la sécurité et santé au travail.

Selon Jude Ouédraogo, des visites terrains de quatre CSST de la ville de Bobo-Dioulasso ont permis de voir leur fonctionnement de façon générale par rapport à la réglementation prévue, de mettre en lumière les difficultés de fonctionnement, le manque de moyen et la non mise en œuvre des plans d’actions et programmes d’activités. « Des recommandations ont été émises pour amener ces CSST à pouvoir se conformer à la réglementation en vigueur », a-t-il indiqué.

Pour le Directeur de la sécurité et santé au travail, Abdoul Karim Ouédraogo, les modules qui ont été présentés sont en lien direct avec le thème de la JAPRP intitulé « La sécurité et santé au travail dans les secteurs d’activité à fort potentiel de risque : défis et stratégies d’intervention ». Il a aussi précisé que les échanges entre les participants ont permis d’obtenir une feuille de route pour les recommandations et les actions phares à mener.

Pour rappel, les statistiques de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et celle de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) ont révélé 1 883 accidents de travail et maladies professionnels en 2022. Ces risques professionnels ont couté 1 981 550 471 F CFA à l’Etat burkinabè.