Dans son discours d’ouverture de la session, le ministre Mathias Traoré a, rendu hommage aux commissaires pour les efforts fournis dans la tenue des différentes sessions et le compromis auquel ils sont toujours parvenus pour le bien du monde du travail.

A l’en croire, cette session extraordinaire vise à examiner le projet de décret portant détermination des conditions et modalités de la retraite complémentaire au titre de la branche vieillesse du régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (#CNSS).

Pour le directeur général de la protection sociale, Hamadou Kobanka, le projet de texte soumis à l’examen et avis motivé de la CCT s’applique aux travailleurs du privé et vise à leur donner la possibilité d’une cotisation volontaire en vue d’une retraite complémentaire.

Selon le président de mois des centrales syndicales et porte-parole de l’Unité d’action syndicale (UAS), El Hadj Inoussa Nana, cela pourra permettre aux travailleurs qui le souhaitent de cotiser plus pour s’éviter les multiples problèmes liés à l’amenuisement des revenus pendant la retraite.

La secrétaire générale du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), Nadège Zongo, a remercié le ministère pour son dynamisme et ses efforts constants dans le renforcement des capacités des membres de la CCT.  Elle a aussi traduit la disponibilité de la faitière à toujours accompagner le ministère dans sa noble mission et à poursuivre le dialogue social, gage d’un développement économique et social.

Le ministre en charge du Travail a souhaité que les échanges au cours de cette 2^e session extraordinaire 2024 de la CCT soient fructueux et contribuent à améliorer le projet de texte avant de formuler ses vœux pour l’année nouvelle qui s’annonce. « Que l’année 2025 soit une année de paix et de sécurité pour notre pays », a-t-il souhaité.